• Deux moments clés pour les abeilles sont le Printemps et l'Automne .... D'après un article de l'Est Républicain ces deux saisons tendent à disparaître ... Ceci nous aide à comprendre les difficultés que l'on peut rencontrer dans le maintien du cheptel .

    Comment analysez-vous la situation météorologique ?

    On constate qu’au point de vue des températures, nous étions en Lorraine en grand déficit de températures en février et mars. Mais aussi en déficit d’ensoleillement en décembre et janvier, avec un mieux en février mars. Mais en avril cela a rebaissé et en mai ce n’est pas « top » non plus !

    En termes de précipitations, le mois d’avril 2013 détient le record du nombre de jours de précipitations quotidiennes supérieures à 10 mm, depuis 1927, avec les derniers cinq jours du mois, du 26 au 30, qui ont reçu 56,2 mm de pluie contre 67,6 mm en moyenne pour un mois d’avril complet. En termes de pluviométrie, le mois d’avril 2013 est en 6e position des mois d’avril les plus arrosés depuis 1927 avec 95,9 mm de précipitations. Le mois record reste celui d’avril 1983 où il était tombé 136,5 mm de pluie.

    Ces fortes précipitations sont-elles bénéfiques pour les nappes phréatiques ?

    Il faut espérer que cela recharge bien les nappes. Et que l’on n’ait pas de phénomène de « l’éponge ». Quand les sols sont détrempés. Quand les couches superficielles sont gorgées d’eau, l’alimentation des nappes par percolation ne se fait plus. En clair, le surplus passe par-dessus ce qui a pour conséquence les événements que nous avons connus dernièrement avec les inondations. Quand il tombe 22 mm dans une journée, soit 22 litres au mètre carré. Quand le sol a absorbé dix litres, les dix autres sont perdus…

    Ces précipitations sont-elles à mettre sur le compte du réchauffement climatique ?

    Un réchauffement en températures est bien constaté. Mais pas d’augmentations significatives des précipitations. Paradoxalement quand on regarde les précipitations sur 30 ans on note une légère baisse de la quantité de précipitations. Le changement climatique implique une disparition progressive des intersaisons. Le printemps et l’automne ont tendance à disparaître. L’hiver se prolonge dans le printemps avant que l’on ne passe brutalement à l’été.

    Tout comme l’été se prolonge en automne, avec des températures conséquentes que l’on a pu noter en novembre par exemple, puis de chutes de 14° en 24 heures. C’est un type de climat inédit.

    L’hiver et le printemps que nous avons subis donnent-ils des indications sur l’été à venir ?

    Malheureusement non. Rien ne garantit d’avoir un bel été. Il n’y a aucune corrélation entre les saisons. On peut très bien avoir une année complètement « pourrie ».

    Le problème Printemps-Automne est encore plus présent dans les Vosges (Montagnes); la survie et le développement d'une colonie sont liés à l'apport de pollen ... Si la météo ne permet pas les sorties la ponte est interrompue précocement et n'est pas relancée au Printemps.
    La transhumance près des sources de pollen en plaine et la qualité des reines sont à mon avis les solutions . Parfois le peu de distance entre deux biotopes change du tout au tout . Même si ce sont les mêmes plantes (saules,noisetiers,colza, fruitiers,verge d'or etc...) dans un cas les abeilles pourront en profiter dans l'autre non.On ne peut se battre contre les éléments mais on peut les comprendre et les détourner. albino


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